Login

La fièvre aphteuse touche trois élevages bovins en Slovaquie

L'ensemble du bétail des trois fermes slovaques touchées par la fièvre aphteuse va être abattu. (Photo d'illustration)

La Slovaquie a détecté pour la première fois en cinquante ans, trois foyers de fièvre aphteuse non loin de la frontière avec la Hongrie, déjà touchée par cette maladie extrêmement contagieuse, a annoncé le 21 mars 2025 le gouvernement.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« La présence de la fièvre aphteuse a été confirmée dans trois fermes du Sud, ce qui pose un grave problème », a déclaré à la presse le ministre de l’Agriculture, Richard Takac, le 21 mars 2025. Ces exploitations bovines comptent de six cents à plus de deux milliers de têtes chacune, les premiers symptômes étant apparus mardi, selon le dernier rapport disponible de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

« Nous allons abattre l’ensemble du bétail », a confié Pavel Majercak, un des représentants de ces exploitations, à l’AFP, évoquant un « désastre » pour le secteur agricole, qui n’avait pas connu la maladie depuis 1974. Les autorités vont mettre en place des mesures très strictes pour empêcher la propagation, tandis que la République tchèque voisine a annoncé l’instauration de contrôles d’urgence aux frontières et l’interdiction des importations.

Réapparue en janvier en Allemagne

D’origine virale, cette épizootie, très contagieuse pour les animaux mais inoffensive pour les humains, a fait son apparition près de Berlin en janvier, une première dans l’Union européenne depuis 2011, puis en Hongrie au début de mars. Plusieurs pays ont suspendu leurs importations dans la foulée.

En 2001, jusqu’à dix millions d’animaux avaient été abattus au Royaume-Uni pendant une épidémie de fièvre aphteuse qui avait coûté à l’économie britannique près de dix milliards d’euros. Un autre épisode avait touché le pays en 2007. Et des centaines de bêtes ont été abattues en Bulgarie en 2011, le dernier cas connu dans l’Union européenne, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (WOAH).

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement